Phare d’Eckmühl

La divine proportion

Cliché pris dans la commune de Penmarc’h , début juin 2019

En observant cette structure si massive et si austère, on a du mal à croire que son cœur abrite un joyau. En pénétrant dans le phare d’Eckmühl, j’ai tout de suite été émerveillé par la délicatesse de son escalier, une pure merveille d’architecture mise en valeur par la faillance en opaline.

Prendre une photo de cet escalier n’est pas chose aisée. Impossible de poser un trépied, la prise de vue doit donc se faire à main levée. Avec le manque de lumière, les réglages doivent être plus précis. Avec le flot incessant de visiteurs qui arpentent l’édifice, il faut également jouer de patience pour n’avoir personne sur la prise de vue.

En attendant le bon moment pour faire ma photo, j’ai tout le temps d’admirer ce chef d’œuvre. Plus je l’observe et plus je me sens happé par cette spirale vertigineuse. Quelques minutes d’attente et le champ est libre, c’est le moment idéal pour cadrer ma photo et déclencher.

Lors du traitement de ce cliché, je fus de nouveau envouté par cet escalier. Rien à faire, mon regard n’arrivait pas à s’en décrocher. Ce n’est qu’en prenant du recul que je compris pourquoi : l’harmonie de cette construction tient à ses proportions, presque divines, proches du fameux nombre d’or.