Quand Irix m’a proposé de tester le 11mm F/4 Firefly, j’ai sauté sur l’occasion. L’objectif le plus large que j’avais pu tester jusqu’alors était mon 15/30 F/2.8 de chez Tamron. Mais il m’arrive très souvent de me retrouver dans des situations dans lesquelles j’ai besoin d’un grand angle plus large. J’ai pu tester cet objectif pendant 1 mois et je vous livre à travers cet article mon avis sur cet ultra grand-angle.
Dans un premier temps, j’ai été bluffé par la qualité du packaging. L’objectif est livré dans une housse en tissu, le tout bien protégé dans une jolie boite en métal.
Une fois ce dernier sorti de son écrin, j’ai tout de suite senti que cet objectif a été conçu pour durer. Sa conception et ses finitions sont parfaites. Il n’est ni trop gros ni trop lourd, il se range et se transporte aisément dans mon sac photo.
Une fois monté sur mon boitier, l’ensemble s’équilibre bien et offre une bonne prise en main. La fluidité de la bague de mise au point est agréable. Petit plus, il y a un petit cran qui marque l’infini. Un autre détail m’a marqué, c’est le fait que le bouchon de la lentille se clipse afin que celui-ci ne se détache pas.
Lors de ma première sortie avec cet objectif, j’ai été surpris, voire même un peu déconcerté par son champ de vision. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de différence avec mon 15mm. Il faut bien prendre soin de sa composition car on en rentre des choses dans 126° !
Voici deux prises de vue, du même endroit, la premiere au 15mm et la seconde avec le 11mm Irix
J’ai principalement effectué les essais du 11mm F/4 Firefly pour de la photo de paysage urbain et d’architecture. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est, qu’en raison de sa conception rectiligne, il y a très peu de déformation. Le peu qu’il y a se corrige aisément en post-production.
Arriver à concevoir un aussi grand angle avec uniquement 3.13% de déformation, je dis bravo Irix !
La mise au point de l’Irix 11 mm F/4 Firefly se fait manuellement. Cela ne m’a pas choqué car j’ai l’habitude de la faire ainsi. Sa distance de mise au point n’est que de 27 cm, ce qui offre d’énormes possibilités en termes de composition.
La bague de mise au point est agréable et fluide, ce qui facilite grandement la mise au point. Cette dernière dispose d’un système qui permet de verrouiller la MAP afin qu’elle ne bouge pas pendant les prises de vue.
J’ai particulièrement apprécié le fait que l’ouverture du diaphragme soit contrôlée directement depuis le boitier et non directement sur l’objectif. C’est vraiment un plus !
J’ai vraiment été surpris par la qualité exceptionnelle de son piqué au centre de l’image, dès sa pleine ouverture à F/4. Le piqué baisse légèrement jusqu’à F/11 et au-delà cela chute. J’aime énormément faire des sunburst « étoile de soleil » j’ai donc voulu essayer d’en faire à F/16. Quand on zoome dans l’image, on voit que le piqué n’est pas au rendez-vous. J’ai aussi remarqué un manque d’uniformité entre le bord et le centre à pleine ouverture, mais cela s’estompe et l’objectif donne son plein potentiel entre F/8 et F/11. Mais rassurez-vous dans l’ensemble, les images restent d’une qualité excellente.
Pour ceux qui, comme moi, aiment que leurs photos soient vignetées, vous serez servis. Pour les autres, pas d’inquiétude, il se supprime très bien en post-production.
La lentille de cet objectif étant bombée, elle est protégée par un pare-soleil qui ne peut pas s’enlever. Il est donc impossible de visser des filtres circulaires sur la lentille. Irix a prévu le coup en plaçant une encoche à l’arrière de l’objectif, afin de pouvoir y placer un filtre en gélatine de 30×30 mm.
Un filtre c’est léger quand même, me direz-vous sans doute ! Je suis d’accord avec vous !
J’ai effectué quelques recherches sur le web et j’ai vu que normalement (je dis bien normalement) le porte filtre NiSi 180mm pour Canon EF 11-24mm F/4L doit pouvoir être monté sur l’Irix 11 mm F/4 Firefly.
Cet objectif existe en deux versions : la Firefly (celle que j’ai pu essayer) et la Blackstone (la version haut de gamme). A ce jour, La Firefly est vendue au prix de 525 € tandis que la Blackstone est vendue à 745 €.
Je trouve les prix plus que corrects en regard de la qualité et des performances que ce 11 mm offre.
L’Irix 11mm F/4 Firefly est un ultra grand angle hors norme. Au début son champ de vision est un peu déconcertant, mais je m’y suis rapidement habitué. Les possibilités qu’il offre sont énormes. Il m’a permis de faire des compositions que j’avais en tête depuis un moment. Le fait qu’il n’y ait quasiment aucune déformation, c’est fabuleux !
J’ai vraiment été ravi et chanceux d’avoir pu tester cet objectif grâce à Irix. Faire des photos avec, c’est un vrai régal. J’ai quand même deux regrets. Je trouve dommage que son diaphragme n’ouvre pas plus grand. Avec une ouverture à 2.8, il serait parfait pour de l’astrophotographie. Le second, c’est que j’ai dû le rendre à Irix.
La photographie offre de nombreuses possibilités créatives pour capturer des images uniques et saisissantes. L’un…
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